CAROL EN CONTEMPLATION – SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

Carol Hughes Députée Algoma-Manitoulin-Kapuskasing

DANS LE DÉBAT SUR LA COMMISSION CANADIENNE DU BLÉ, MME HUGHES MET L’ACCENT SUR LES PETITES ENTREPRISES ET LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE

OTTAWA, ON – Carol Hughes estime que si le gouvernement veut vraiment voir à la sécurité alimentaire, il doit encourager les réseaux locaux de distribution des produits alimentaires et se donner une politique agricole équilibrée. Dans un débat sur la Commission canadienne du blé qui a eu lieu mardi, la députée d’Algoma–Manitoulin–Kapuskasing a fait valoir les préoccupations des producteurs locaux et les difficultés que présente pour la population le fait que nous dépendons lourdement des fournisseurs mondiaux de produits alimentaires.

« C’est plus une question de sécurité alimentaire qu’une question de commercialisation ou de concurrence », a affirmé Mme Hughes. « Nous sommes de plus en plus asservis à un système de production et de distribution des denrées alimentaires qui nous met à la merci des autres pays, alors que nous produisons nous-mêmes une bonne partie de ce dont nous avons besoin. »

Mme Hughes a fait remarquer que la plupart des villes ne disposent même pas de quelques semaines de réserves alimentaires, ce qui place une bonne partie de la population dans une situation vulnérable en cas d’événements indépendants de notre volonté comme le changement climatique ou l’augmentation des prix de l’énergie.

« Nous devrions en fait chercher comment moins dépendre de systèmes de distribution des produits alimentaires excessivement complexes et consacrer notre énergie à instituer de meilleurs réseaux de distribution locaux », a dit Mme Hughes.

Alors que l’importance de réseaux locaux sûrs de production alimentaire devient une évidence, le gouvernement va dans le sens contraire et, ce faisant, compromet l’existence des petits producteurs.

« Depuis 1988, la dette agricole du Canada a triplé, 80 000 exploitations agricoles ont disparu et le nombre des jeunes agriculteurs a chuté de manière spectaculaire », a dit Mme Hughes. « Ces phénomènes sont le résultat d’une politique agricole qui privilégie les intérêts des grandes entreprises et omet d’encourager les jeunes à voir dans l’agriculture familiale un mode de vie viable. »

Mme Hughes a conclu sur une observation dont lui a fait part un producteur de l’île Manitoulin inquiet à l’idée que la présence intempestive dans ses champs de plantes génétiquement modifiées pourrait compromettre sa transition vers une agriculture biologique certifiée. Il lui a fait valoir que Monsanto pourrait parfaitement le poursuivre si la présence des plantes en question sur ses terres était avérée, mais que lui, en revanche, n’avait pas la possibilité de réclamer des dommages-intérêts à cette société.

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