MP Carol Hughes RE: NAFTA (français inclus)

Version française ci-dessous

Algoma-Manitoulin-Kapuskasing MP Carol Hughes

NAFTA by any other name could be the acceptable solution

When the US and Mexico announced a trade agreement signed without Canadian involvement in late August many observers were wondering if it marked the end of the North American Trade Agreement.  Adding fuel to that speculation was President Trump’s declaration that he would prefer to hit Canada with more tariffs if we were not prepared to sign on to the conditions of the new US/Mexico deal.  Despite the bravado, the stakes are high for politicians on both sides of the border and after a summer of erratic American trade policy and tariffs many Canadians are concerned about how this will impact our economy. Looming in the background are elections on both sides of the border.

Canadian officials rushed to Washington for negotiations just days after the deal with Mexico was announced.  Despite a sense that progress was made, negotiators were unable to meet the end-of-week deadline imposed by the American President.  That was followed by a weekend during which the climate in the United States shifted somewhat.  Concern crept into the administration that not all of their perceived allies appreciated the way Canada is being treated.  Most notably, Richard Trumka, the head of the American Federation of Labor and Congress of Industrial Organizations (AFL-CIO), stated that any agreement should include Canada.

Predictably, President Trump lashed out at the union leader, claiming he was poorly representing the rank and file members he leads.  What is not lost on other politicians is that the AFL-CIO is made up of 12.5 million workers who are also voters. With mid-term elections looming, there is more pressure on Congress, which must ultimately sign off on any agreement, to deliver for these workers.  In stark contrast to those concerns, the President says there is no political pressure to make a deal with Canada.  He campaigned on NAFTA reform and seems determined to deliver on that front.  How far Congress will go along with him remains unknown.

Currently negotiations are focusing on a number of issues.  Supply management, the dispute settlement mechanism, protection for cultural industries, and intellectual property rights are among the most prominent.  The good news is that Congress has provided more time for a deal to be struck. At the same time, some Republican Senators are claiming the President cannot unilaterally cancel NAFTA.  Many of those Senators are voicing a preference for a modernized deal instead.

While it’s troubling that the U.S. President continues to double down with threats of auto tariffs and aggression toward Canada’s dairy industry, perhaps there is a way forward that will allow him to claim some victory as well.  Among the many comments the President made when the Mexico-US deal was announced was his preference that any new deal would not continue under the NAFTA banner.  That opens the door for an updated agreement with a new name that could reflect the way business has changed in the quarter century since the original agreement was signed, without abandoning the principles of free trade.

As it stands, the uncertainty and tariffs are not good for business and that in turn threatens employment.  If jobs are lost due to the dispute, it could be bad news for Congressional representatives seeking re-election in November. The same could be said for politicians in Canada.  That should be enough motivation for both sides to come to an agreement that protects our integrated economies.

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L’ALENA sous un autre nom pourrait s’avérer une solution acceptable

Lorsque les États-Unis et le Mexique ont annoncé à la fin du mois d’août la signature d’un accord sans la participation du Canada, bon nombre d’observateurs se sont demandé si cela marquait la fin de l’Accord de libre-échange nord-américain. Cette supposition a d’autant plus été renforcée par la déclaration du président Trump selon laquelle il préférerait imposer plus de tarifs au Canada si nous n’étions pas prêts à accepter les conditions du nouvel accord entre les États-Unis et le Mexique. En dépit de toute cette bravade, les politiciens des deux côtés de la frontière ont des enjeux importants et, après un été marqué par une politique commerciale erratique et les tarifs américains irréguliers, de nombreux Canadiens s’inquiètent des répercussions possibles sur notre économie. En arrière-plan, des élections se profilent à l’horizon des deux côtés de la frontière.

Seulement quelques jours après l’annonce de la conclusion de l’accord avec le Mexique, les représentants canadiens se sont précipités à Washington afin de poursuivre les négociations. Malgré le sentiment que des progrès avaient été accomplis, les négociateurs ne sont pas parvenus à respecter l’échéancier de la fin de la semaine imposé par le président américain. Cette conjoncture aux États-Unis a toutefois quelque peu changé au cours de la fin de semaine suivante. Une inquiétude s’est glissée jusqu’au sein de l’administration américaine; ce ne sont pas tous les alliés qui apprécient la façon dont le Canada est traité. Plus particulièrement, Richard Trumka, président de la Fédération américaine du travail et Congrès des organisations industrielles (FAT-COI), a déclaré que tout accord devrait inclure le Canada.

Comme on pouvait s’y attendre, le président Trump a critiqué le dirigeant syndical, affirmant qu’il représentait mal les membres syndicaux qu’il dirige. Toutefois, ce qui n’échappe pas à d’autres politiciens, c’est que la FAT-COI regroupe 12,5 millions de travailleurs qui sont aussi des électeurs. À l’approche des élections de mi-mandat, les pressions s’intensifient sur le Congrès qui devra, en fin de compte, signer un accord pour répondre aux attentes de ces travailleurs. Contrairement à ces préoccupations, le président affirme qu’il n’y a aucune pression politique pour conclure un accord avec le Canada. Il a fait campagne en promettant une réforme de l’ALENA et semble déterminé à tenir ses promesses à cet égard. Reste à savoir jusqu’où le Congrès sera prêt à le suivre.

À l’heure actuelle, les négociations sont axées sur un certain nombre d’enjeux. La gestion de l’offre, le mécanisme de règlement des différends, la protection pour les industries culturelles et les droits de propriété intellectuelle figurent parmi les plus importants. La bonne nouvelle, c’est que le Congrès a alloué plus de temps pour la conclusion d’un accord. Parallèlement, les sénateurs républicains prétendent que le président ne peut pas annuler unilatéralement l’ALENA. Bon nombre d’entre eux expriment leur préférence pour un accord modernisé.

Il est certes troublant de voir le président américain continuer des menaces de renchérir les tarifs sur les automobiles et d’agression envers l’industrie laitière canadienne, mais il y a peut-être une voie à suivre qui lui permettrait de remporter certaines victoires. Parmi les nombreux commentaires que le président a formulés lors de l’annonce de l’accord entre le Mexique et les États-Unis, il a indiqué qu’il préférerait que tout nouvel accord ne se poursuive pas sous la bannière de l’ALENA. Cela ouvre la porte à un accord modernisé portant un nouveau nom qui pourrait refléter la façon dont les échanges commerciaux ont changé depuis la signature de l’accord d’origine il y a un quart de siècle, sans toutefois abandonner les principes du libre-échange.

Dans l’état actuel des choses, l’incertitude et les tarifs nuisent aux affaires, ce qui en retour menacent l’emploi. Si des emplois sont perdus en raison du désaccord qui oppose les deux pays, cela pourrait être une mauvaise nouvelle pour les représentants du Congrès qui souhaitent être réélus en novembre. Il pourrait en être de même pour les politiciens au Canada. Voilà qui devrait suffire à motiver les deux parties afin qu’ils parviennent à s’entendre à un accord qui protège nos économies intégrées.

Lowest Gas Prices in Northshore AND Greenstone
Ontario Gas Prices provided by GasBuddy.com