LE CUMUL DES COMPRESSIONS CREUSE L’ÉCART ENTRE LES PREMIÈRES NATIONS ET LE GOUVERNEMENT
Députée Fédérale d'Algoma-Manitoulin-Kapuskasing Carol Hughes
OTTAWA, ON – C’est aujourd’hui la dernière journée pour les survivants des pensionnats indiens qui veulent faire une demande de compensation de se manifester, et la députée Carol Hughes craint que le cumul des compressions aux organismes des Premières nations ne nuise à leur capacité d’intervenir à l’échelle locale et d’offrir des services de santé appropriés.
« Les conservateurs aiment parler de partenariat », poursuit-elle, « mais les Premières nations dans ma circonscription et partout Canada se sentent ignorées par ce gouvernement. » Mme Hughes, porte-parole néo-démocrate en matière de santé autochtone, affirme que les compressions du gouvernement dans le budget omnibus étaient déjà importantes, quand on pense à la situation sans parallèle à laquelle ces collectivités sont confrontées. Elle craint que des coupures supplémentaires aux conseils tribaux n’aggravent la situation.
« Les peuples autochtones font face à des problèmes de santé graves et uniques, liés aux traumatismes subis dans les pensionnats indiens, et pourtant, le gouvernement sabre dans le financement aux quelques organismes au pays qui s’occupent spécifiquement des défis auxquels les collectivités autochtones sont confrontées », précise Mme Hughes.
La députée Hughes craint que les problèmes de santé ne soient pas pris en compte quand elle voit tarir le financement accordé à des groupes capables d’axer les soins sur les besoins. Elle insiste sur le fait que les survivants des pensionnats indiens sont un bon exemple, mais elle fait remarquer qu’il y a beaucoup de problèmes de santé que les conseils tribaux aident à cerner.
« Comment le ministre peut-il penser que la meilleure façon de résoudre le problème est de réduire les ressources versées aux organismes qui travaillent à redresser la situation? » a conclu la députée Hughes.
