Canada Desperately Needs National Suicide Action Plan Says Hughes (français inclus)

(Version française ci-dessous)

Algoma-Manitoulin-Kapuskasing MP Carol Hughes

It’s no secret that suicide is a top ten leading cause of death in Canada but more people should be aware that it rates second among young people.  In some First Nations communities those numbers rise especially in remote, rural, and isolated areas.  Despite these sobering statistics Canada remains as one of the only developed nations in the world that does not have a national suicide prevention plan.  That is why New Democrats are proposing one to fill that void.

That is happening by way of a motion before parliament calling for a whole of government approach to reducing suicide by enacting a national public health surveillance program for suicide prevention; a commitment to priorities articulated by Indigenous representative organizations; best practice guidelines for prevention and care; national training standards and media knowledge tools, among other provisions. What is clear is that this is not a call for more study.  It is a call for a commitment to work and put resources in place.

For years MPs have consistently called for a suicide prevention strategy and the fact that we are still discussing the idea can be seen as disheartening. There is nothing partisan about the issue but it hasn’t gained the traction needed to receive a federal response.  In the absence of that we are losing people on a daily and weekly basis across the country.  What further proof is needed to implement a strong plan that addresses the gaps in data collection, social factors, and special challenges for different communities, including Indigenous communities to help curb the rate of suicide?

Suicide isn’t just a public health issue it is far more complex than that.  There are social and community issues at play as well, which is why any measures that make progress will require a number of components. But if anyone doubts that suicide rates can be reduced, Quebec offers an example of what can be done. That province introduced a comprehensive suicide prevention strategy that cut the province’s suicide rate by a third, and the youth suicide rate by over 50%.

This shows there is a working model of what can be done to prevent suicides. It gives us hope that we can save lives and keep more families from being torn apart if we work together, across parties and across jurisdictions. It doesn’t take a huge leap of imagination to think that an all-of-Canada response could be as effective as Quebec’s strategy.

Another model that can help build a strong federal plan is Nunavut’s Suicide Prevention Strategy Action Plan which is working towards solutions for a population that experiences suicide at a rate 10 – 25% higher than the rest of Canada.  Nunavut’s action plan defines commitments, outcomes and actions for the period of 2017-2022.  Even with plans like this in place, a federal initiative will help by sewing together regional efforts.

In the meantime, New Democrats are hoping to build a national conversation by travelling the country to engage people, organizations, and community leaders on this critical issue.  At the heart of this will be an attempt to turn the discussion from one of despair to one of hope. But keeping that hope alive and saving lives requires everyone’s involvement and support, and must include the Government of Canada.

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Le Canada doit absolument se doter d’un plan d’action national pour lutter contre le suicide.

Ce n’est un secret pour personne que le suicide est l’une des dix principales causes de décès au Canada, mais un plus grand nombre de personnes devraient savoir qu’il se classe au deuxième rang chez les jeunes. Dans certaines collectivités des Premières Nations, ce nombre est plus élevé, surtout dans les régions éloignées, rurales et isolées. Malgré ces statistiques qui portent à réfléchir, le Canada demeure l’un des seuls pays industrialisés au monde à ne pas s’être doté d’un plan national de prévention du suicide. C’est pourquoi les néo-démocrates en proposent un pour combler ce vide.

Pour ce faire, ils ont saisi le Parlement d’une motion demandant que le gouvernement adopte une approche pangouvernementale pour réduire le suicide en mettant en place un programme national de surveillance de la santé publique pour la prévention du suicide, en s’engageant à l’égard des priorités énoncées par les organisations autochtones représentatives, et en élaborant des lignes directrices sur les pratiques exemplaires en matière de prévention et de soins, des normes nationales de formation et des outils de connaissance des médias, entre autres dispositions. Ce qui est clair, c’est que l’heure n’est plus à la réflexion. Il s’agit d’un appel à s’engager à travailler et à mettre en place des ressources.

Depuis des années, les députés réclament systématiquement une stratégie de prévention du suicide, et le fait que nous discutions encore de cette idée peut être décourageant. Ce dossier n’a rien de partisan, mais il n’a pas obtenu l’impulsion nécessaire pour que le gouvernement fédéral intervienne. En l’absence de stratégie, nous perdons des gens tous les jours et toutes les semaines d’un bout à l’autre du pays. Quelles autres preuves sont nécessaires à la mise en œuvre d’un plan solide qui comble les lacunes dans la collecte de données, les facteurs sociaux et les défis particuliers aux différentes communautés, y compris les communautés autochtones, afin de contribuer à réduire le taux de suicide?

Le suicide n’est pas seulement un problème de santé publique : c’est un problème beaucoup plus complexe. Des enjeux sociaux et communautaires sont aussi en cause, et c’est pourquoi, pour accomplir des progrès, il faudra prendre des mesures multifacettes, mais, si quelqu’un doute du fait que le taux de suicide peut être réduit, le Québec offre un exemple de ce qu’il est possible de réaliser. Cette province a mis en place une stratégie globale de prévention du suicide qui a permis de réduire du tiers le taux de suicide dans la province, et de plus de 50 % chez les jeunes.

Cela montre qu’il existe un modèle fonctionnel des mesures que l’on peut prendre pour prévenir le suicide, et nous donne l’espoir de sauver des vies et d’empêcher davantage de familles d’être déchirées si nous travaillons ensemble, entre partis et diverses administrations. Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’imagination pour penser qu’une intervention à l’échelle du Canada pourrait être aussi efficace que la stratégie du Québec.

Un autre modèle qui peut aider à bâtir un plan fédéral solide est le plan d’action de la Stratégie de prévention du suicide du Nunavut, qui vise à trouver des solutions pour une population dont le taux de suicide est de 10 % à 25 % plus élevé que dans le reste du Canada. Le plan d’action du Nunavut définit les engagements, les résultats et les mesures pour la période allant de 2017 à 2022. Même s’il existe des stratégies comme celle-ci, un plan fédéral aura des effets favorables en permettant de regrouper les efforts régionaux.

Entre-temps, les néo-démocrates espèrent établir un dialogue national en parcourant le pays pour faire participer les gens, les organisations et les dirigeants communautaires à l’égard de cet enjeu crucial. Au cœur de tout cela, il y aura une tentative en vue de faire passer la discussion du désespoir à la confiance en l’avenir. Cependant, pour préserver cette confiance et sauver des vies, il faut l’engagement et l’appui de tous, et la participation du gouvernement du Canada.

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