Airport Delays Predictable & Preventable Says Hughes (Français inclus)

Version française ci-dessous

MP/Députée Carol Hughes, AMK

After the past two years, people are getting ready to travel the world once again. A surge in travellers was to be expected. Whether people are looking to meet family in other countries, attend international business meetings, or just trying to take a well-deserved vacation, the demand for travel has seldom been higher. However, that demand is hitting a few bottlenecks that keep the experience from being pleasant, with delays, cancellations and chaos at airports adding to travellers’ anxiety.

The first major issue travellers have been facing is getting their passports renewed. Predictably, as soon as international travel restarted in earnest, Service Canada became overwhelmed with passport requests. While hardly a good period to measure normal demand, 363,000 passports were issued between the start of April 2020 and the end of March 2021. The following year, 1,273,000 passports were issued in that same period, with 75 percent (960,000) of those issued in the last 6 months of that period. With pent-up demand, those applications are skyrocketing this year, with Service Canada estimating anywhere between 3.6 million to 4.3 million passport applications this year.

This pent-up demand was obvious. Canadian travelers who delayed plans to travel throughout the pandemic are now getting that opportunity, so a bottleneck in applications should have been anticipated, but the government seemed to have not anticipated this, and didn’t apply the additional resources necessary to keep up. While some 600 additional staff have been hired to address the backlogs at Service Canada, and an additional 600 redirected to deal with passport applications, these are issues that needed to be addressed not now, but before the influx occurred.

Delays in passport processing times are significant but do not compare to the chaos we are seeing at airports. Major airports across the country have seen hours-long wait times for check-ins, security, and customs, particularly at international hubs like Pearson. The Tourism Industry Association of Canada notes that the processing of passengers by government agents, such as customs agents, used to take an average of 30 seconds per person pre-pandemic. That has grown to two minutes, four times as long since the pandemic started. Couple this with shortages of actual agents due to recruitment challenges and low wages at the Canadian Air Transport Security Authority (CATSA).

This week, the government announced suspension of all Covid-19 vaccine mandates for air travel for domestic or outbound travel, but all re-entry requirements, including current testing and quarantine requirements upon re-entry from international destinations, will remain. Foreign nationals coming into Canada will still be required to be vaccinated against Covid-19 to enter, as will the use of the ArriveCAN app, to avoid federal quarantine requirements upon arrival from international travel. This obviously also does not affect foreign vaccination requirements, such as the U.S., which does require proof of vaccination to enter their country.

This is welcome news. It may alleviate some of the burdens at airports, but certainly will not be a fix-all for the long lines, delays, and cancellations. The government knew there would be issues once the border would reopen, and without a clear plan to reopen the border safely in a way that would address situations that were likely to arise, such as dealing with staffing levels and addressing potential delays, was foolhardy. New Democrats have been pushing the government to develop a Safe Border Task Force since the beginning of the pandemic that would have ensured clear plans for the post-pandemic reopening of border crossings. The government didn’t heed those calls from people like Windsor West MP Brian Masse, whose riding has the busiest land border in the country, and who knows all too well that easing border restrictions is not as simple as flipping a switch.

The government needs to be very clear about how they intend on addressing these delays and disruptions and be transparent about how decisions are being made on public health measures. They also need to work with CATSA employees to streamline their work and compensate them fairly. The alternatives will only continue to hurt our travel and tourism industry.

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Aéroports et passeports : un engorgement à la fois prévisible et évitable

Après les deux dernières années, les gens se préparent à parcourir le monde de nouveau. Il fallait s’attendre à voir bondir le nombre des voyageurs. Que les gens souhaitent aller rendre visite à leur parenté dans d’autres pays, assister à des réunions d’affaires à l’étranger, ou simplement prendre des vacances bien méritées, la demande pour les voyages a rarement été aussi élevée. Cependant, quelques goulots d’étranglement rendent l’expérience désagréable pour les voyageurs, dont l’anxiété est décuplée par les retards, les annulations et le chaos dans les aéroports.

Le premier problème majeur qui se pose aux voyageurs est le renouvellement de leur passeport. Sans surprise, dès que les voyages internationaux ont vraiment repris, Service Canada a été submergé de demandes de passeport. Bien qu’il ne s’agisse guère d’une bonne période de référence pour mesurer la demande normale, 363 000 passeports ont été délivrés entre le début d’avril 2020 et la fin de mars 2021. L’année suivante, 1 273 000 passeports ont été délivrés au cours de la même période, dont 75 % (960 000) dans les six derniers mois de la période. À cause de la demande refoulée, le volume explose cette année et pourrait atteindre de 3,6 à 4,3 millions de demandes de passeport cette année, selon les estimations de Service Canada.

L’existence de cette demande latente était évidente. Les voyageurs canadiens qui ont retardé leurs projets de voyage pendant la pandémie ont maintenant l’occasion de partir, de sorte qu’une hausse exponentielle du volume des demandes était à prévoir. Or, le gouvernement ne semble pas l’avoir vu venir et n’a pas accru les ressources en conséquence. Pour répondre à la demande, environ 600 personnes additionnelles ont été embauchées pour traiter les arriérés à Service Canada, et 600 autres ont été réaffectées au traitement des demandes de passeport, mais il aurait fallu corriger la situation avant l’afflux actuel.

La lenteur du traitement des demandes de passeport est considérable, mais elle ne se compare pas au chaos qui règne dans les aéroports. Dans les principaux aéroports du pays, l’attente se prolonge pendant des heures pour s’enregistrer et pour passer à la sécurité et aux douanes, surtout dans les plaques tournantes internationales comme l’aéroport Pearson. Selon, l’Association de l’industrie touristique du Canada, le contrôle des voyageurs par des agents gouvernementaux, aux douanes notamment, prenaient en moyenne 30 secondes par personne avant la pandémie. Ce chiffre a quadruplé pour atteindre deux minutes depuis le début de la pandémie. À cela s’ajoute la pénurie d’agents attribuable à des problèmes de recrutement et à la faible rémunération offerte par l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA).

Cette semaine, le gouvernement a annoncé la suspension de l’obligation d’être vacciné contre la
COVID-19 pour prendre l’avion vers une destination intérieure ou à l’étranger, mais toutes les exigences au retour de destinations étrangères, y compris en matière de dépistage et de quarantaine, demeurent en vigueur. Les ressortissants étrangers qui arrivent au Canada devront encore être vaccinés contre la COVID-19 pour être admis et utiliser l’application ArriveCAN afin d’éviter la quarantaine fédérale. Les nouvelles règles n’ont évidemment aucune incidence sur l’obligation vaccinale de pays étrangers tels que les États-Unis, qui exigent une preuve de vaccination pour entrer au pays.

Cette annonce est la bienvenue. Elle pourrait réduire l’engorgement dans les aéroports, mais elle n’éliminera pas complètement les longues files d’attente, les retards et les annulations. Le gouvernement savait que la réouverture de la frontière créerait des problèmes, et il était insensé de sa part de ne pas établir un plan clair pour rouvrir la frontière de manière sécuritaire et de façon à pouvoir faire face aux situations qui risquaient de survenir, comme le manque de personnel et les retards possibles. Les néo-démocrates pressent le gouvernement depuis le début de la pandémie de mettre sur pied un groupe de travail sur la sécurité à la frontière qui aurait établi des plans clairs pour la réouverture après la pandémie. Le gouvernement n’a pas écouté les gens comme le député de Windsor-Ouest Brian Masse, qui compte le poste frontalier le plus fréquenté au pays dans sa circonscription et qui ne sait que trop bien que l’assouplissement des restrictions frontalières ne se fait pas en criant lapin.

Le gouvernement doit indiquer très clairement comment il compte remédier à ces retards et à ces perturbations et être transparent quant à la manière dont se prennent les décisions relatives aux mesures de santé publique. Il doit également travailler avec les employés de l’ACSTA pour rationaliser leur travail et les rémunérer équitablement. Sinon, notre industrie du voyage et du tourisme continuera de pâtir.

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